Elle emménage comme une larme de liqueur,
Fortuite, rapide comme un cheval au galop,
Mystifiante, le nectar embobine le coeur,
L'entendement aveuglé dans la mégalo...
Le précipice du doute s'ouvre sur la bétise,
Furetant la tromperie dans les mots,
Un amour caché dans une photo, la folie dépoétise,
Les sens de la raison, les maux du parano...
Fatiguée, à l'idolâtrie se glisse la lassitude,
L'âme amadouée se révolte à l'injustice,
Les beaux jours s'effacent, souvenirs amers des habitudes,
Gracier le regard dans celui de l'autre, finie l'armistice...
Je vous délivre ces quelques paroles,
Ne pas confondre sentiment et possession,
Energie vitale de la jalousie folle,
Détonateur de la fin d'une passion...
Céline.