Lumières tamisées, la solitude trompe la quiétude, décadence.
Le murmure du petit écran, feint l'ignorance dans le silence.
Un battement de cils, l'esquisse d'un songe, l'âme en errance,
Le souffle lent, le corps inerte, les pensées se mirent dans la délivrance...
Derrière le brouillard, une odeur moite de volupté,
Lance un cri étouffé, appel fragilisé.
Des silhouettes se meurent dans l'air, désabusées.
Les perles salées dessinent un sillon sur un visage dépité.
Le goût acidulé sur le fil de mes lèvres, résonance de liberté...
Un arôme fleuri s'échappe du pré en friche,
Caresse l'odorat en éveil, révèle l'adage furibond.
Un bruit sourd tambourine les tempes, le timbre de la triche,
Même dans l'illusion, retentit le vol du bourdon...
Céline.
Photo Céline.